Ancienne Photo - Murailles
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porte-f-azemmour.jpg
Etrange photo, ou le "Bab Elfougani" n'existe pas sur la photo, remarquez la porte perpendiculaire au rempart, elle n'existe plus maintenant. a noter que cette photo date de la du 19ieme siecle...si vous avez d'autres precisions, n'hesitez pas !
  Troupes En 1908
Porte Ancienne  
[4] Commentaires des visiteurs du site
halima Dimanche 24 Juin 2007 23:07
montrez moi celui qui a pris la decision de détruire cette porte
ROCHDI NOUREDDINE Jeudi 29 Novembre 2007 13:02
A gauche s'est (al fandak) ou il'y a le café juste devant le rempart
mekki kabil Mercredi 02 Avril 2008 01:32
OUI chere halima si on savait mais ils ont choisi ignorance masque pour detruire notre richesse que veut tu c comme ca
Azemmour de 1949 Mardi 13 Août 2013 22:48
cette photographie représente l'entrée principale nord de la ville d'Azemmour, dénommée à l'époque par les autorités coloniales françaises "al kamra". Pour notre ville, il y en avait deux : une au nord en provenance de Casablanca et c'est précisément celle que l'on voit sur la photographie avec, plusieurs années plus tard, une station d'essence "Ziz" (exploitée par la famille de Georges ben Thami alias "ouled el maricani" ayant bénéficié du protectorat des états-unis d'Amérique, et une au sud en provenance d'El jadida, à hauteur de l'ancienne station service "Esso" (exploitée à l'époque par la famille du ressortissant franco-algérien Fouad Labssir) . Il en existait dans chaque entrée des villes du Royaume une "kamra". Savez-vous que les citoyens marocains, appelés autrefois "les indigènes" par les colonialistes français, étaient assujettis à des traitements d'hygiène spéciaux. On leur imbibait tout le corps de poudre de la substance de talc, en guise de prévention et précautions contre les épidémies du "tuffisme", de la variole et autres maladies. C'était, en fait, un moyen de les humilier et de les souiller en signe de soumission aux forces colonialistes et ce, au même titre que leurs concitoyens marocains interdits de circuler à bicyclette ou autre engin dans les principales artères de la ville, notamment celles fréquentées par les colonialistes. Je cite à titre d'exemple, tout indigène était interdit de circuler à bicyclette sur l'avenue Mohamed V au niveau du bistrot de madame Ducret (actuel café de la poste, exploitée par la suite par l'algérien Ba Mohamed alias "moul ssif" (l'homme à l'épée), avant d'être cédé au marrakchi dont il porte le nom (café du marrakchi) à ce jour, à l'entrée gauche de derb skouila. Une fois arrivé à hauteur de ce lieu, l'indigène était acculé à porter sa bicyclette sur ses épaules, de la rue d'en face jusqu'à une distance non négligeable du café. Voilà un exemple des humiliations que les chorafae d'Azemmour subissaient encore jusqu'en 1957-58 (deux années après l'avènement de l'indépendance). A bientôt et à la prochaine.
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