Noria à Azemmour
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L'ancien système d'érrigation...
  La Kasaba d'Azemmour
La Kissaria...Azemmour  
[3] Commentaires des visiteurs du site
cawnirachid@yahoo.fr Lundi 23 Juin 2008 18:49
ca me rappelle aussi saniat ba belkadi et son figuier lbiodia près de sidi ghalem
Fliss Mustapha Mercredi 07 Décembre 2011 22:00
Oui ca me rappele aussi saniat ba belkadi durant notre enfance on traverse la maison de ba belkadi c'était permis en tant que voisins pour se retrouver aux champs de blé les figuiers et surtout le grand repos à sidi ghanem Merci Jamal
Azemmourien de 1949 Lundi 12 Août 2013 20:25
Cette noria existait à la rive nord de la ville d'Azemmour, juste au-dessus de celle ayant appartenu à la famille Lotfi (ancien facteur de son vivant à la poste). Ces terres qui abritaient des champs immenses de "henné" (al hinnae) de grande qualité qui était vendu en gros aux commerçants de Marrakech (ville où le henné était faussement indiqué pour être d'origine marrakchie, pourtant cultivé à Azemmour, était notablement réputé pour étant de meilleure qualité à travers tout le pays). Par contre, les terres arables de sidi ghanem comportaient uniquement du blé, de l'orge, du maïs et des arbres fruitiers (notamment le figuier qui était remarquablement très délicieux). Je m'en souviens parfaitement, car nous nous rendions régulièrement dans les années 60-61-62-63 à la noria de la famille Sbaïti (juste à la sortie de derb abdeljalil vers sidi ghanem) que nous dénommions "ida3ate al mirouaha" (radio de l'hélice). Là, mes copains d'antan et moi-même, nous nous ingénions à réciter des chansons d'amour de Abdelouahhab Doukkali (dar li hnak, habibati la taseali ma kissati,..), de Abdelhadi Belkhayat (al kamar al ahmar, mi3ad, al achwak, al hatif,..), Fathallah Lamghari (kas al bellar,..), Abdelhay Skalli et Abdelouahed Tétouani. C'était vraiment le bon vieux temps, où tout concordait parfaitement avec notre environnement local. Nous nous régalions très bien de ces "soirées artistiques" que nous organisions entre nous, en plein nature, dans une intimité fascinante avec le blé et l'orge que nous prenions pour des spectateurs venus nous encourager. C'était merveilleux! car nous étions si heureux avec des moyens infimes de bord, pour ne pas dire avec rien du tout. La jeunesse azemmourienne d'autrefois sentait sincèrement qu'elle ne manquait de rien, alors qu'elle ne disposait réellement de rien. N'était-ce pas là le véritable bonheur?! que les gens d'aujourd'hui n'arrivent pas à atteindre en dépit de leur fortune colossale. Certes, nous devons beaucoup à notre charmante petite ville blanche qui nous offrait bénévolement une prospérité, une quiétude et une sécurité sociale (sans CNSS ni autre organisme étatique ou privé) inégalables de nos jours. Merci à toi, chère cité pour nous avoir garanti gracieusement, durant notre enfance et notre jeunesse, le grand bonheur tant escompté par les grands et inabordables par eux. Nous t'aimons éperdument très chère AZAMA et sommes fiers d'être originaires de ton sol. A bientôt et à la prochaine.
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