Une Ruelle de la medina..
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  Kasba..
Goumiers en exercice...  
[4] Commentaires des visiteurs du site
Homine Bouchaib Lundi 24 Juin 2013 03:26
cher frere El Baz ,c'est bab oued lamdina
Azemmourien de 1949 Mardi 25 Juin 2013 14:45
Merci énormément cher Jamal pour ce choix judicieux de prises de vues à publier dans votre charmant site que nous aimons bien. je salue votre bon goût, lequel n'échappe point à la "norme" prônée par les jeunes azemmouriens de notre belle époque. Est-ce peut être la raison incontestable m'amenant -avec bon nombre d'originaires d'Azama ne s'étant pas encore prononcés dans ce site- à nous impatienter à le compulser, tellement ça répond convenablement à nos penchants. Encore merci si jamal. Viendra bien un jour où les visiteurs du site se régaleront d'informations combien riches et combien utiles. J'en suis persuadé et optimiste là-dessus. Revenons à cette belle photographie, le nom de cette ruelle importe peu devant ce qu'elle représente pour nous, les anciens azemmouriens, ayant vécu des moments inoubliables et gardant encore des souvenirs grandioses et combien mémorables dans ce genre de ruelles de notre belle cité Azama. M'adressant aux jeunes d'aujourd'hui qui vivent ou passent souvent par les ruelles de l'ancienne médina, je voudrais leur dire : figurez- vous que ce gendre de ruelle avait été témoin de relations intimes sincères, très discrètes et honnêtes s'étant achevées, pour la quasi-totalité de couples par des unions pour le meilleur et pour le pire, par des alliances qui connaissent à ce jour des réussites que nous souhaitons pour vous, nos successeurs dans cette charmante ville. lorsque je dis discrètes, c'est par respect aux voisins, aux habitants des alentours et, surtout, par respect à celle qui nous aime avec toute la sincérité requise. Dans ce type de ruelle, peut être un jeune élève ou étudiant habitait dans une maison voisine, guettait dans le silence et dans la courtoisie le passage de sa bien-aimée pour lui exprimer, dans la discrétion totale, l'amour honnête qu'il éprouve pour elle. Cette dernière réussit bien que mal à réceptionner son message dans la même courtoisie et lui fait signe, toujours dans la discrétion absolue, qu'elle acquiesce à son amour. Figurez-vous alors le reste : bien de messages pareils suivent, des messagers qui savent garder le secret de la naissance de cette future union jusqu'à son aboutissement au mariage escompté, avec des rendez-vous très discrets et respectueux, entourés de toutes les précautions nécessaires, avec des sujets de discussions très riches en échange de sentiments sincères de part et d'autre. ce n'était pas comme ce qui se passe aujourd'hui... il n'existait pas de salons de thé, pas de cafés, pas de tolérances des voisins, des parents et des connaissances comme c'est le cas de nos jours. faute de temps, je vous laisse le soin d'imaginer vous-mêmes le reste. Tout ce passait majestueusement et généralement en nocturne dans des ruelles pareilles, et tout était couronné de sérieux et de projets d'union honnêtes
Azemmourien de 1949 Mardi 25 Juin 2013 19:47
Faute de temps, et bien que je ne me souvienne pas de ce que j'ai écrit textuellement dans le précédent commentaire, n'ayant pas été encore publié, je m'attache quand même à poursuivre ce commentaire : ...rien qu'à voir cette belle prise de vue qui ne manque pas de ressusciter simultanément en nous les anciens souvenirs de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse, passés avec romance au sein de ce genre de ruelle, précisément à l'ancienne médina, lieu favori, témoin de plusieurs amourettes sérieuses, fidèles et sincères. Pour mieux mettre dans le portrait le jeune d'aujourd'hui, visiteur de ce merveilleux site de notre cher Jamal, je voudrais lui décrire en substance comment se déroulait une relation intime à la charmante cité AZAMA : tout d'abord, les filles d'antan n'étaient pas à la portée, comme c'est le cas de nos jours; je demande humblement pardon à nos jeunes filles d'aujourd'hui dont je ne manque pas d'éprouver du respect à leur égard, d'évoquer cette attitude. Quand la relation intime, sincère et sérieuse (je souligne en dessous par des traits en gras ces trois qualificatifs) commence à se tisser avec le respect mutuel requis, les rendez-vous se faisaient rarement et en cachette, dans des intervalles le plus souvent très lointains, dans des lieux minutieusement choisis à l'avance et avec toutes les précautions nécessaires; tout cela pour sauvegarder l'anonymat de la fille, le respect de sa dignité, de son entourage familial et de voisinage et également le respect de la dignité du jeune garçon, de sa famille et de son entourage à lui. Vous voyez clairement comment les filles de jadis n'étaient pas à la portée et qu'elles étaient indéniablement sujettes à du RESPECT. Le rendez-vous établi avait un sens, dans la mesure où le couple se voyait (je dis bien se voyait et non se rencontrait) pour un but bien déterminé et un objectif bien tracé par les deux. On s'échangeait des propos sereins, sincères et prometteurs. On mettait son partenaire (chacun de sa part) au fait de ses sentiments amoureux réels, concrets et sérieux. On s'échangeait à cette occasion en mains propres des lettres d'amour qui renfermaient bien de véritables passions et de sincères tendresses; les autres moyens d'ordre technologique et autre faisaient bien défaut à cette belle époque. Le plus souvent, ces missives d'amour étaient empreintes de vers de poésie et de proses composées et rédigées ou récités sur les lieux par chacun d'entre eux, de versets de chansons d'oum kaltoum, de mohamed abdelouahhab ou de malhoune que les filles, comme les garçons, savaient apprendre par coeur et les chanter comme il se doit, exprimant ainsi fidèlement et sans détour ni duperie, leurs sentiments solides, réels et incontestables, car leur interlocuteur ne constituait point une "victime" comme c'est malheureusement le cas aujourd'hui, mais bien un partenaire d'avenir pour le meilleur et pour le pire. C'étaient des bougies traditionnelles qui illuminaient autrefois ces rendez-vous ; ce n'était là nullement le cas de dîner en chandelles dans un restaurant, mais, d'une part une touche romantique à ces rencontres rares et nocturnes, et d'autre part pour mettre sa partenaire à l'aise afin d'exprimer ses sentiments librement et sans gêne et éviter qu'elle en soit victime de timidité. Faute de mieux, ces rendez-vous s'organisaient ainsi, quoique rarement et à des intervalles parfois très lointains, pour les raisons relatées sommairement ci-dessus et ce, pour le bien-être de la fille surtout, loin de toute passion charnelle. Ne me lassais-je pas de répéter à chaque fois ''Al, le bon vieux temps''?! et ''Azama la belle cité des mille et une passions et la ville d'amour, des mille et une tendresses''?!. Voilà donc pourquoi je ne cessais de le réitérer, dès lors que cela, hélas, nous manque bien de nos jours. Je voulais juste faire part à nos jeunes d'aujourd'hui, d'une manière succincte, de nos beaux souvenirs d'AZAMA, notre bien-aimée qui nous fait actuellement respirer la nostalgie chaque fois que nous avons l'occasion de nous promener, en nocturne surtout, à travers ses ruelles constituées d'architecture, de consistance et de conception romantiques. Que vive AZAMA belle et amoureuse comme elle l'était toujours. J'espère ne pas avoir été très lourd et très long dans mon commentaire. A bientôt et à la prochaine. Parler d'Azama la bien-aimée, nécessite plusieurs ouvrages.
Jamal Mercredi 26 Juin 2013 10:17
Merci mon ami, c'est agreable de vous lire et vous prouvez à chaque fois votre amour inconditionnel à notre Azemmour. Vous pouvez me contactez ici : jamalelbaz3@gmail.com
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