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[5] Commentaires des visiteurs du site
R- N LAMRAYYAH Vendredi 27 Juillet 2007 19:19
VOILA LAMRAYYAH OU J'AI PASSE MON ENFANCE.
ROCHDI NOUREDDINE Jeudi 29 Novembre 2007 11:58
C'est mon quartier ou je me suis né.c'est lamrayyah.wama adraka ma lamrayyah.je peux rien dire pour le moment.ça me manque tjrs.
rabia Mardi 18 Décembre 2007 22:06
eh oui, c'est la menaret de "jamaa lakbir" (grand mosolee)de medina en face de "hammam lamdina"
Azemmourien de 1949 Samedi 16 Novembre 2013 23:19
Ce quartier, et plus précisément l'impasse que l'on ne voit pas sur la photographie, située juste à gauche de l'enfant habillé en vert (tendant sa main droite), laquelle impasse abritait, entre autres domiciles, celui de la famille de haj Mustapha Ben Meniar, avant son déménagement pour de bon à El Jadida, me rappelle une vieille histoire, survenue en 1967-68 à un défunt ami à moi avec la police locale, par suite d'une petite relation intime avec une voisine de derb ben slimane. Comme l'entourage à Azemmour ne tolérait pas à l'époque ce genre de relations (même amicales), le père de l'adolescente s'en était plaint aux services de police. De peur d'être importuné par ces derniers, mon défunt ami s'était alors réfugié dans cette impasse au quartier lamryah. Deux agents de police qui s'étaient présentés, en vain, à deux reprises au domicile parental, avaient menacé sa mère de l'emmener avec eux la prochaine fois, si jamais son fils ne se présentait pas de lui-même au commissariat, ou alors s'ils ne le trouvaient pas à leur attente à leur prochaine visite. Entre-temps, le père de mon défunt ami, un vieil homme, gravement malade (décédé à l'issue d'une longue maladie chronique), s'était précipité à la porte de la maison, s'accoudant sur une vieille béquille, pour savoir ce qui se passait, avait été subitement témoin de cette menace policière. Devant cette situation, il avait rétorqué vivement aux deux agents de police, avec une colère assez rigide, en dépit de sa vieillesse et de sa maladie, textuellement ce qui suit : "meziane! tbark Allah! alli dar 3aliha lkaghet yji yaddiha m3ah" (c'est bien! grandeur à Dieu! celui qui a établi l'acte adulaire avec elle, qu'il vienne l'emmener avec lui), avant d'ordonner à son épouse de rentrer tout de suite à la maison et de claquer violemment la porte aux nez de ces policiers. J'ai évoqué cette histoire, aux fins de démontrer à la jeunesse azemmourienne d'aujourd'hui comment leurs grand'parents étaient si braves et si courageux, en dépit de leur analphabétisme, surtout pour défendre leur dignité et leur honneur et ce, à une époque où le simple mokaddem du quartier faisait peur à tout le monde. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Mercredi 20 Novembre 2013 22:05
La fin de cette vieille histoire, que je n'ai pu terminer lors du commentaire ci-dessus, faute de temps, avait comme dénouement ce qui suit. Après avoir ordonné dans un temps ferme à son épouse de rentrer immédiatement à la maison et claqué violemment la porte aux nez des deux agents de police, il l'avait rejointe illico pour s'enquérir de la raison de la visite des policiers à leur domicile. C'est ainsi que la mère lui avait fait part de la relation intime que leur enfant adolescent entretenait à l'époque avec la fille des voisins, lui avouant, dans le même ordre d'idées, qu'il l'avait reçue à maintes reprises au domicile parental. Le vieillard lui avait rétorqué alors intégralement comme suit : "3aliha dima a3dami mdagdguine 3alya. Gouli lya lahram dakhel ldari" ("ah! c'est pour cela que je ressens constamment une fatigue pitoyable dans mon corps. C'est que le pêché est introduit chez moi). Je vous invite, à cette occasion, à méditer profondément cette réaction d'un vieillard, malade et de surcroît analphabète, qui avait une foi indéfectible en Dieu et accordait, tout comme l'ensemble des gens à l'époque, un intérêt grandiose et primordial aux préceptes de la religion musulmane. Il y avait autrefois de quoi être fier de ses parents, de ses proches, de ses voisins, enfin de la quasi-totalité de la population azemmourienne. N'est-ce pas un patrimoine du genre que nous avons également perdu de vue de nos jours?! Certes, dans la mesure où le patrimoine, ce n'est pas seulement ce qui avait été réalisé historiquement par l'être humain, mais c'est aussi le comportement de celui-ci, son tempérament et sa conduite. A bientôt et à la prochaine.
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