baladia
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  azemmour-soir
BrahamMoul  
[15] Commentaires des visiteurs du site
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ayoub Mercredi 30 Mai 2007 14:09
peut être je suis encore jeune pour dire la chose mais je me rappelle que dar lmakhzen etait une petite maison qui jouait le role de ce chateau. mais malheureusement autrefois dar al makhzen avait une seule "darja" devant sa porte et malgré ca les gens qui montaient comme responsables avaient du mal lorsqu'ils tombaient à la fin de leur carrieres de cette "darja"...
je trouve du malheureux de faire "drouj bezzaf" pour ceux d'aujourd'hui!! ALLAH YKOUN F 3AWNHOM MSSAKEN!! KAYTWA3TOU
H.T Mercredi 26 Décembre 2007 14:01
azemmour c est une ancienne ville < min madinat azemmour ila karyAT FES> mais mais elle a besoin de beaucoup des effots pour la mettre a sa place qu elle merite et ca c est le role des responsables
mekki Samedi 11 Février 2012 01:03
c'est nous les responsable on les laisse faire
LM Dimanche 25 Mars 2012 21:17
certes nous sommes tous responsables mais l hypocresie en nous c est elles qui nous a fait arriver a ce point si sombre . c 'est une ville deserte et difficile a vivre
Azemmourien de 1949 Mercredi 24 Juillet 2013 15:02
Sans médisance, je dirai qu'à partir de cette architecture médiocre et basse de la municipalité, que j'avais vu pour la première fois vers 1983, avec celle des pseudo-villas du quartier El Amal (avec, entre autres bêtises, des buses sur la façade principale des villas permettant l'évacuation des eaux de pluie, comme si l'on était encore au bled, à laâroubia), j'ai déduit que ma belle cité AZAMA allait certainement vers le déclin sinon la dérive. Qu'est-ce que c'est que cette charabia d'architecture. Je vous assure, et j'en parle en connaissance de cause, que même les sièges de caïdats et de communes dans le monde rural, dans des régions désertiques, enclavées et sans histoire connue, se sont dotés d'infrastructures et d'installations administratives convenables avec des architectures nettement meilleures que celle de notre pauvre municipalité. Ne disposons-nous pas d'un architecte capable d'imaginer et de concevoir une belle architecture digne de l'histoire de la ville? A voir cette photographie, l'on dirait que l'on se trouve devant une tracée de boutiques dans un souk rural sur une route secondaire. C'est décevant! c'est vraiment bas! hchouma ou 3ar. Faites un saut à l'ancien siège de la municipalité du temps du protectorat, actuel siège du 2ème arrondissement urbain (il y a pourtant bien cent an, un siècle), bien qu'il soit lui aussi bousillé et vachement détérioré par un ancien conseil municipal, l'architecture de cet ancien siège est nettement meilleure que celle de l'actuel. Si l'on ne dispose pas d'architecte sur place (encore une grosse sottise à compter sur l'actif du conseil communal), faire appel à un spécialiste du domaine ailleurs, à casablanca, à rabat ou à marrakech, ne serait pas une mauvaise chose, au lieu de s'en adresser à un soi-disant technicien urbanistique de la municipalité (tout ignare comme ses patrons) et mettre l'argent réservé à cette besogne dans les poches. Messieurs les conseillers, vous nous dégradez, vous nous sous-estimez, vous nous considérez comme des blédards. Vous n'en avez nullement le droit. Nous sommes bien mieux que vous et nous méritons un traitement meilleur, digne de nos origines familiales, de notre passé, de notre bonne culture et notre bonne éducation. Vous êtes bien loin de connaître nos valeurs, parce que vous n'avez pas eu la chance ni le privilège d'en avoir, parce que vous demeurez aveuglés par votre avidité d'argent, votre avilissement et votre exiguïté d'esprit. Vous êtes bornés et incapables de connaître ces valeurs. Qui, parmi vos proches, est apte à vous les inculquer. Excusez-moi chers visiteurs si je me suis emporté de la sorte, ce n'est nullement de mes habitudes, mais à voir cette architecture basse et vile pour une municipalité de ma ville natale, je ne peux qu'agir ainsi, quoique je me sois réservé quand même. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Vendredi 06 Septembre 2013 20:17
Je reviens à cette photographie de la "baladia" qui me suffoque. Je risque d'être un peu long et lent car j'en ai plein le coeur et m'en excuse d'avance. Je ne vais pas parler du murage qui laisse fortement à désirer, pour la simple raison que le terme municipalité est beaucoup plus grand et vachement large pour l'ensemble de ses composantes (murage+conception+bureaux+fonctionnaires y exerçant+services rendus aux administrés+garage+garde des forces auxiliaires sensés assurer sa sécurité,...). En effet, cette administration telle qu'elle est conçue dans son ensemble n'a, à vrai dire, aucun aspect digne de la qualifier ainsi. De par son architecture perplexe et sans aucun sens notable, elle n'est ni "baldia" (traditionnelle) ni "asria" (moderne) ni même un amalgame d'authenticité et de modernité. Elle est quoi alors? Je n'en sais rien. Demandons le donc à nos braves élus (en principe les premiers concernés), bien que je sois certain qu'eux non plus ils n'en savent rien du tout. Je répète que je n'évoquerai pas les bâtiments dès lors que je suis pleinement convaincu que la note à lui attribuer est incontestablement "taht assifr" (en dessous de zéro). Je parlerai plutôt -quoique sommairement- des responsables à cette administration, dont j'ai eu le malheur d'en côtoyer la majorité. Croyez-moi, ils sont tous en-deçà de la personnalité (je leur épargne le charismatisme, car ils demeurent bien loin de ce trait de caractère), de la compétence et du savoir-faire. En somme, ils se sont tous avérés médiocres (ni bagage acceptable, ni niveau d'instruction honorable ni prestations valables, ni, ni, ni,... enfin, ils sont sensiblement tout près des notes éliminatoires et non une seule). Aussi, pourquoi leur demandons-nous d'être à la hauteur de leur mission. Ils n'en seraient jamais capables. A la lumière de ces caractéristiques, vraisemblablement propres à nos élus et décideurs, car je ne pense pas qu'il en existe encore à l'heure actuelle des cas similaires, au sein des communes rurales (même les plus enclavées parmi elles). Vous allez vous dire que ce visiteur en dit trop avec l'impression qu'il s'acharne pour des raisons personnelles contre nos braves conseillers et décideurs. Je vous assure que je n'en ai présentement et n'en aurai aucune à l'avenir. Mais, sans entrer beaucoup dans les détails, leurs bêtises et sottises se passent de tout commentaire. Par la même occasion, laissez moi vous dire avec amertume qu'un jour, je me trouvais attablé à la terrasse d'un café luxueux, dans une grande ville, en compagnie d'un ex-président du conseil municipal de ma belle cité AZAMA, qui tenait absolument à me voir pour une affaire le concernant. Ses sujets de discussion étaient décevants et vraiment très bas pour un responsable pareil. Après un moment, un autre responsable (probablement un adjoint à lui, selon la teneur de leur communication téléphonique que mon hôte maladroit, inconscient et irresponsable, n'a pas daigné entretenir en mon absence) l'a contacté au phone pour négocier avec lui le prix de votes d'opposants à lui procurer pour l'approbation du budget communal lors d'une seconde lecture. Le prix a été fixé en ma présence (forcée), je n'en croyais pas mes oreilles. J'ai eu spontanément une réaction négative que l'idiot de président n'a pas aperçue, tellement aveuglé par l'objet prédominant de sa conversation au téléphone. J'aurais bien quitté aussitôt les lieux devant cette scène à déplaire -de par sa façon malséante- aux gens les plus "magouilleurs" qui puissent exister, s'il n'était pas mon hôte à ce café. Vous voyez jusqu'à quel point nos minables élus sont aveuglés par l'avidité d'argent et la soif d'autorité et de pouvoir. Notre fameux président ne s'en était même pas rendu compte qu'il était en présence d'un originaire de la ville dont il s'agit et, de surcroît, quelqu'un qui n'a jamais caché sa désapprobation ni son déboire quant aux prestations du conseil municipal. Allez demander à nos vaillants conseillers pourquoi est-ce la première autorité à Azemmour (le pacha) habite à El Jadida (en dehors de son périmètre urbain), contrairement aux normes professionnelles. Nos conseillers municipaux disposent tous de la réponse à cette énigme. J'en ai encore plein la tête et le coeur de leurs imbécilités, mais je me contente de cela, pour éviter d'être long et lourd aux yeux des visiteurs de ce site et ce, dans l'espoir de ne plus jamais avoir à l'avenir à les évoquer. Ils ne doivent en aucun cas avoir ce mérite. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Lundi 21 Octobre 2013 20:56
A chaque fois que je me trouve en face de cette maudite bâtisse, appelée injustement "baladia", dès lors qu'elle demeure faussement conçue pour abriter des locaux administratifs dignes du conseil municipal et du pachalik de notre chère et gracieuse ville : AZEMMOUR l'authentique, je n'arrive pas à m'empêcher de maudire ces élus mesquins ayant été à l'origine de cette catastrophe de construction "taht assifr" (en dessous de zéro) sur tous les plans et à tous les niveaux. Je m'abstiens de m'étaler sur cette calamité vouée à la damnation et carrément rejetée par tout citoyen qui se respecte, quoique j'aie beaucoup de choses à révéler sur elle. Cependant, j'ai eu à constater de visu, encore une fois, l'exiguïté d'esprit et de visions de nos malheureux conseillers communaux qui manquent décidément de tout, à l'exception toutefois de l'avidité d'argent et de la vilenie dans leur comportement à l'égard des citoyens de notre AZAMA. En faisant une longue tournée pédestre à travers les différents quartiers de la ville, j'ai eu à constater un nombre considérable de terrains non bâtis, de surcroît dans des lotissements supposés contribuer à éradiquer le phénomène de l'habitat insalubre et ce, devant la passivité totale du "garage d'élus" qui n'ont pas bougé un seul doigt pour : 1- mettre fin ou, le cas échéant, résorber les saletés et les odeurs nauséabondes par suite des ordures entreposées dans ces terrains nus. 2- acculer les bénéficiaires de ces lots de terrains à usage d'habitation à construire ou, à la rigueur, les faire clôturer provisoirement par des murs de plus de 2 mètres de hauteur, dans l'attente de procéder à l'édification de leurs logements par leurs propres propriétaires. 3- mettre officiellement en demeure ces attributaires de clôturer leurs terrains, tout en leur imposant un délai minimal pour le faire, sous peine de voir le conseil municipal le faire à leur place et, partant, lui rembourser tous les frais dépensés par le conseil municipal, sachant que le tarif risque de leur coûter trois à quatre fois plus cher que le montant initial, en sus des taxes générées par cette initiative ainsi que des amendes résultant éventuellement des retards accusés par les bénéficiaires dans le remboursement. Cette initiative légale et légitime, à entreprendre à l'instar de tous les conseils communaux du monde, aurait permis à notre brave conseil de renflouer sa caisse en deniers et oeuvrer à garder ses quartiers propres et salubres. Néanmoins, personne à Azemmour n'ignore que ce maudit conseil communal a d'autres visions en l'objet, dans la mesure où chacun de ses membres tient à ne pas perdre les voix de ses électeurs soudoyés lors des prochaines échéances électorales et ce, au prix de n'importe quel sacrifice (Allah yal3ane al intikhabates oua mourachchahiha). Pire encore, tout le monde à Azemmour (el 3adi oua al badi) est unanimement au courant du fait que, dans le même ordre d'idées et pour les mêmes raisons, notre "garage communal" s'abstient carrément de réclamer le recouvrement de ses importants dus (moustahakkatih) en taxes municipales, se chiffrant à plus d'un milliard et demi de centimes (+15.000.000,00 de dirhams) auprès des administrés locaux qui ne se sont jamais acquittés de leurs dettes envers la municipalité depuis plusieurs d'années déjà. Vous savez qu'avec ce milliard et demi de centimes en caisse, notre brave conseil municipal pourrait aisément contacter des crédits avec le "FIC" à rabat à un taux d'intérêt très réduit et avec l'aisance des facilités de remboursement (de longues échéances de remboursement). Aussi, et à l'instar de toutes les communes municipales comme rurales de notre pays, notre ville aurait de larges possibilités de s'épanouir économiquement et socialement à l'aide de cet argent que nos mesquins et vils d'élus s'abstiennent, dans un intérêt purement personnel voire individuel, de recouvrer auprès de leurs électeurs acquis pour toujours selon eux, partant du principe "nnajhou fi lintikhabate marrate 3adida ou lahla yaklab bi chi mdina, tatkaddem oullala lahla ykaddem babaha, ma chghoulnach fiha". Qui dit mieux? Quelle bassesse! Quelle vilenie! Quelle mesquinerie! Un conseil municipal qui se refuse, lui-même, de recouvrer d'importantes sommes lui permettant de disposer d'un seuil d'argent comme provisions en caisse (un montant généralement beaucoup moins d'un milliard de centimes, alors qu'il possède déjà un milliard et demi en arriérés chez les administrés), comme exigé par le "FIC", afin de pouvoir contracter un crédit d'investissement au profit de sa ville, est une bande de criminels et de bandits tous nés; c'est le peu que l'on puisse dire à son égard. Croyez-moi, je le dis avec grande amertume, tellement notre pauvre ville n'a toujours pas eu de chance avec ses élus corrompus et vils jusqu'au nez. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Lundi 03 Février 2014 21:40
A revoir cette photographie, non impressionnante sur le plan tant architectural que des services rendus à la municipalité, j'ai tout de suite repensé au local qui y est réservé à l'association (en principe à but non lucratif) pour l'assistance aux personnes diabétiques, dépendantes et même non dépendantes. Ce qui a défavorablement attiré -maintes fois- mon attention, c'est la fermeture quasi-permanente des portes de ce local, pourtant à objectif vitalement social et humain. Il est vraiment très rare où l'accès à ce local est permis, dès lors qu'il est ouvert, parfois, le matin de 10h00 à 11h00-11h30, sans plus. Dans d'autres villes du Royaume, et même dans des communes rurales (j'en reviens toujours, parce que c'est une réalité vécue, presque toutes les communes rurales du pays dépassent nettement de loin notre "Azemmour" en termes de développement), les associations qui s'occupent bénévolement des problèmes de diabète demeurent joignables durant tous les jours ouvrables, pendant les horaires de travail habituels (du lundi au samedi). Dans d'autres villes et communes rurales, les locaux décernés aux associations pour l'assistance aux individus diabétiques fonctionnent 7j/7 (soit du lundi au dimanche inclus). Voilà ce que l'on appelle à vrai dire activités sociales et de surcroît humaines. Ce n'est pas comme ce qui se passe dans notre malheureux patelin, au mépris des aspirations de la population. Croyez-moi, ça me fait beaucoup de peine de citer le terme "patelin" lorsque j'évoque ma belle cité AZAMA, mon idole sans aucune rivale, ni même prétendante. Mais, je le fais quand même contre mon gré, pour désigner l'amertume qui me froisse péniblement et douloureusement le coeur, eu égard à ce que l'on constate comme état dégradant et déshonorant à travers l'étendue de notre ville historique et à patrimoine culturel et civilisationnel ancestral. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Lundi 21 Avril 2014 22:01
J’avais tout innocemment préconisé à l’intention du conseil municipal, à travers l’un de mes précédents commentaires dans ce site, l’édification de symboles significatifs et propres à la ville d’Azemmour et ce, à ses trois principaux accès (de casablanca, d’el jadida et des ouled rahmoune). Cependant, j’ai découvert lors de ma dernière visite à mon idole AZAMA la glorieusede, le week-end écoulé : 1- la véritable raison de l’abstention de nos vaillants conseillers communaux d’ériger ces statuettes-logo et ces emblèmes, 2- combien j’étais candide et bête, au point de vouloir leur suggérer cette idée, laquelle essence intelligible et idéelle des choses sensibles n’échappe pourtant à aucun des élus dans tout le Royaume (y compris ceux des communes rurales), 3- combien nos conseillers étaient -à ma surprise et à ma stupéfaction- à la fois habiles, malins et rusés, pour pouvoir tomber dans leur propre piège. En effet, après avoir aperçu, pour la première fois de ma vie (samedi 19.4.14), cette vétille de logo d’Azemmour, cette fichue d’effigie qui s’est élimée par négligence caractérisée à l’entrée principale du quartier el amal, dans un état usé, des plus vétustes et des plus dégradés que l’on puisse imaginer. Je n’en croyais pas mes yeux. Je me suis demandé aussitôt, avec amertume et désolation, comment les choses, ont-elles pu devenir à ce point à Azemmour, cette ville pourtant historique, antique, culturelle et pittoresque ?! Et le comble, c’était lorsque j’ai eu à lire ce qui a été souligné en charpente, comme ça ‘’bla hachma, bla 7ia, bla 3arad’’ sur ce même logo afin de consolider la devise de la municipalité, libellée ainsi en arabe, tenez-vous bien : « Assala moubdi3a li Mo3assara fa33ala ». Ce qui veut dire en langue de Molière : « Authenticité créative pour une Modernité efficiente ». Alors là, je n’ai pu m’empêcher de méditer profondément sur cette bêtise : Nos conseillers, sont-ils vraiment des intellectuels éminents et, partant des gestionnaires émérites qui savent ce qu’ils font et ce qu’ils valent aux yeux de leurs maîtres ? Ou bien, font-ils preuve d’ignorance insigne et de duplicité intentionnelle et, partant, raillent leurs électeurs naïfs et se moquent outrageusement d’eux ? Personnellement, j’opte sans hésitation pour cette seconde idée, tout en étant pleinement convaincu qu’ils sont ignares. Revenons docilement à cette effigie municipale pour la décortiquer en substance, par pitié pour les gestionnaires : Comment ose-t-on fixer de la sorte un logo de cette taille, censé être des plus significatifs pour les visiteurs de la ville, notamment ceux avertis ? Comment peut-on avoir l’audace fantaisiste et choquant les bienséances de fixer le symbole de la ville (ya hasra) sur du ciment (de surcroît de mauvaise qualité) et le conserver sans honte ni gêne dans son état délabré et détérioré ? Pour vous prouver, encore une fois, l’exigüité d’esprit et l’étroitesse de visions et de visibilité chez nos décideurs municipaux : ils ont arboré leur emblème sur une petite murette en ciment en guise de support ; ce qui a permis à des gens de placarder aisément et coller dessus leur prospectus de propagande. Et pour terminer notre opinion sommaire et passagère sur cette idiotie, qu’est-ce qui a été créé à Azemmour, tant sur le plan authenticité que modernité ? Et qu’est-ce qui y a été réalisé d’efficient et d’efficace ? Rien ! Absolument rien ! Rien du tout ! Si au moins, on avait pensé à fournir de la véritable eau potable et de l’éclairage convenable à la population. Ainsi, on aurait fait quelque chose de tout à fait simple et réalisable, au lieu de s’irradier chimériquement dans un contexte irraisonné, voire utopique de créativité (ibda3) et d’efficience (fa33alya). Une institution qui évoque et fait de l’authenticité sa devise, n’aura jamais la sale audace de porter préjudice à son patrimoine culturel et historique. Or, comment peut-on parler de l’authenticité et démolir en parallèle ce qui révèle justement cette authenticité. A moins que l’on soit perfide et sans scrupules. Quant à la modernité, et de surcroît efficiente ; alors là, je tire humblement mon chapeau et dis bravo à cette audace sans limite. Il a bien raison, l’auteur de cette citation « in lam tassta7iy fassna3 ma chieta » (‘’si tu ne te respectes pas toi-même ou tu n’as pas honte de toi, fais ce que tu veux ou fais ce que bon te semble’’). A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Mercredi 23 Avril 2014 18:20
Lors de ma récente visite à mon idole bien-aimée AZAMA ce dernier week-end (19-20.4.2014), en sortant de la superette ‘’BIM’’ le samedi matin, j’ai observé un nombre considérable de voitures stationnées aux alentours du siège de la municipalité ; ce qui a suscité légitimement ma curiosité, ayant l’habitude de constater généralement le calme absolu dans notre petit patelin digne d’être un lieu d’hébergement pour des retraités (encore faut-il qu’il soit propre à tous les niveaux pour ne pas importuner la quiétude et la ‘’béatitude’’ de cette catégorie d’habitants ou de visiteurs passagers). Au début, j’ai pensé à un désastre engendrant des funérailles en remarquant la présence au quartier de trois véhicules de la protection civile dont deux ambulances. J’ai demandé à deux jeunes gardiens de voitures dans les parages ce qui se passait. L’un d’eux paraissant éveillé m’a répondu textuellement en dialecte «hada chi ftour fi lbaladya majmou3ine 3alih al a3dae dyal almajliss» (j’ai tenu à transcrire intégralement cette réflexion combien intéressante, laissant le soin aux chers visiteurs du site d’en déduire eux-mêmes la gravité de l’impact des activités municipales). Soudain, un ancien ami d’enfance apparut et m’a demandé si j’étais invité à cette manifestation culturelle, au sujet de laquelle il n’était pas chaud du tout pour des raisons propres à lui, avant de me remettre un prospectus libellé en arabe annonçant l’organisation par l’Association Ach-chouâïbya des œuvres sociales à Azemmour d’une journée d’étude sous thème ‘’les relations historiques et culturelles entre El Jadida, Azemmour, Doukkala et Rabat’’, en guise de commémoration du Club Al Jirari et son président le doyen de la littérature marocaine Docteur Abbès El Jirari. Pour être sincère, j’ai été à la fois surpris et égayé à l’idée d’apprendre que, pour une fois, une manifestation culturelle en plein sens du mot était organisée à Azemmour, tranquillisé en la circonstance par la photographie du Dr Abbès El Jirari sur l’imprimé diffusé à des fins d’information au public, un intellectuel éminent que je connais personnellement pour être un grand homme de lettres, un prédicateur insigne et éloquent de sermons de Vendredi à la mosquée Lalla Soukaïna du quartier souissi à rabat. Néanmoins, à la lecture du programme de cette manifestation, j’ai été étonné de constater que celui-ci comportait, entre autres griefs incompatibles et inappropriés, une visite au mausolée du Saint Moulay Bouchaïb (‘’likoulli ma9amine ma9al’’), ainsi qu’une multitude injustifiée de docteurs et de pseudo-docteurs (plus exactement huit). C’en est trop pour une simple journée d’étude ; peu importe le thème devant être débattu lors de la séance scientifique. Cependant, l’existence de quelques noms m’a parmi les organisateurs m’a aussitôt éclairé quant à la portée réelle de cette manifestation. Ainsi, ‘’ida dahara assabab, batola al 3ajab’’ (alfahem yafhem). Ce qui est vraiment positif dans la chose elle-même : 1-l’invitation des autorités provinciales, 2-la commémoration de la 10° année de décès de l’artiste de l’école naïve des arts plastiques feue Châaïbia Talal, 3-visite de la bibliothèque de la fondation Abdelouahed El kadiri à El Jadida, 4-la soirée musicale avec la participation de Mahmoud El Idrissi, de la chorale de My Abdeslam El Ouazzani de la musique andalouse et de la troupe locale de Abdelmajid Errahimi d’al malhoune avec le lancement de Chaymae Erraddaf, fille prometteuse en la matière. Par ailleurs, contrairement aux pseudo-‘’semaines culturelles’’ de la municipalité qui engendrent et occasionnent annuellement délinquance, débauche et agressions, cette manifestation culturelle du dernier week-end ne peut être que largement et massivement applaudie, tout en insufflant tout bas à ses organisateurs (très connus localement pour leur arrivisme) que la qualité prime sur la quantité, sachant qu’une journée d’étude peut être réussie autour d’un sujet donné à débattre même par des analphabètes (artisans, cultivateurs, employés,…), chaque secteur en ce qui le concerne, pourvu que les débats débouchent sur des résolutions fructueuses. Or, prendre successivement la parole dans une matinée par plusieurs docteurs, peut jouer au détriment du facteur temps et, partant, donner lieu à se livrer à trop d’idées dispersées par-ci par-là et ne s’appliquer efficacement à aucune. ‘’issalou ahl addikr in kountoum la ta3lamoune’’. Je souhaite de tout cœur à ma ville natale bien-aimée une diversité d’activités culturelles et artistiques pour permettre aux jeunes azemmouriens de s’épanouir dans le bon sens et, surtout, d’être au fait de ce qui s’organise dans leur ville, pour ne point réfléchir comme les deux jeunes gardiens de voitures cités plus haut, qui pensaient que les membres du conseil communal s’attablaient autour d’un petit-déjeuner au siège de la municipalité, alors que celle-ci abritait une manifestation culturelle non négligeable, en dépit de quelques points négatifs l’ayant marquée (faiblesse de chaînons à éviter à l’avenir in chae Allah, Rab Al 3alamine). A bientôt et à la prochaine.
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