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Hommage à Si Md Rifki  
[8] Commentaires des visiteurs du site
abdel Vendredi 16 Novembre 2007 00:51
la ou etait la ctm qui maintenant n existe pas a azemmour je me rapel bien le rempoint et stationemant des cars et taxis merc b Mr JAMAL
AEA Vendredi 16 Novembre 2007 14:47
Une tres belle photo montrant le niveau de ceux qui s occupent du designe des routes et des espaces de la ville un terrain au sein de la route ... ou tout se melange les sens et les orientations ne sont pas encore importante pour notre ville ... du n importe quoi et du jamais vue restera Azemmour malheureusement!
ROCHDI NOUREDDINE Mercredi 19 Décembre 2007 17:10
Avant mieu qu'aujourdhuit.regardez bien dedans le jardin public c'est comme un moussem.est ce que vous trouvez ça logique.parfois le terrain de foot-ball parfois ils utilisent cet endroit pour pour installer la foire (zaâma).c'est pour cela qu'ils ont evacués NAJMAT EL MOUHITE pour bien laisser de la place pour cette manifestation.hchouma.
jamal Samedi 01 Mars 2008 23:06
je me rappelle bien,le sook (tlat) CTM RENAUT de saknaji et laaouina (allah yarhamhom)
ZORADIM... Jeudi 27 Août 2009 01:04
Hélas!cette place était lieu de rencontre de toutes les cultures,théatre,salle des sports,opéra,coservatoire,chambre de commerce,réstaurant"Founda",centre d'information,...en plein air.Et le RAMADAN AL MOUBARAK après la Prière de AL ASR c'est la ruée vers cette sainte place pour s'approvisionner,et après la prière des TARAOUIH c'était la soirée de veille jusqu'au shour(le premier apel par le tombour et le n'fir).N'oublions les BOUHALA qui viennent de partout errants et se faufilaient à qui on devait un grand réspect.Place déléssée exprès pour laisser la réputation à Jmaa Lafna!A Azemmour et directement de cette place les convois de commerce se dirigent vers Marrakech par BABA DOUKKALA en prenant la route de DOUKALA par la route de M'AYDNATT.
Azemmourien de 1949 Jeudi 17 Octobre 2013 18:39
Merci si Jamal pour m'avoir rappelé les mini-bus notamment des feus Hmidou Seknaji alias "charki" (de derb el arsa) et haj Mohamed Laouina (de arsat el hantati). Pour la premier cité, ce défunt menait une vie à la méthode européenne à sa façon. Il disposait d'un garage à côté de la grande pharmacie qui n'existait jadis, à la place du souk (ex-place du 14 juillet sous l'ère du protectorat, commémorant la fête française de la marseillaise"). Dans ce lieu feu Hmidou charki qui était d'un certain âge à l'époque, garait son mini-bus de 15 places à l'issue d'un seul voyage aller et retour qu'il effectuait quotidiennement à Casablanca par la route côtière d'el oulja (pendant 3 à 4 heures pour l'aller et idem pour le retour). Sans aucun graisseur ni courtier, il conduisait lui-même son véhicule de transport public agrémenté et entreprenait son travail à partir de 05h00 du matin jusqu'à 15h00 de l'après-midi. Nous nous plaisions à faire partie de ses voyageurs lorsqu'on veillait parfois tard la nuit de dimanche à lundi dans une orgie avec des copains d'antan à la belle cité AZAMA pour regagner la ville de casablanca. Dès son retour de sobn voyage quotidien à la capitale économique du Royaume, il jouait habituellement, aux sons des oiseaux qu'il détenait dans des cages bien ornées de perroquets et de canaris, à son piano, un grand instrument de musique qu'il possédait dans son garage. Je me souviens beaucoup de feu Hmidou Seknaji alias "charki" qui était d'une politesse insigne. Ah, le bon vieux temps! A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Jeudi 17 Octobre 2013 20:16
Deux rites habituellement prônés autrefois à la belle cité AZAMA, la toute charmante ville pittoresque et culturellement historique, me reviennent à l'esprit, alors que nous étions encore enfants, ou même à notre période de jeunesse : le premier ayant eu trait à la cérémonie liturgique du début du "shour" en prélude à la rupture du carême lors du mois sacré de ramadan. Le second consistait jadis à la consommation rituelle du mouton de sacrifice pendant l'aïd al adha. 1- Je me souviens encore de feu Ba Lâamrani qui s'adonnait tantôt à la friture de poissons particulièrement la sardine, tantôt au petit commerce d'épicerie à l'ancienne médina. Ce défunt Lâamrani qui était réputé à l'époque pour être un grand peureux, surtout pendant la nuit, se chargeait de réveiller les ménages pendant tous les jours du mois de ramadan, à l'effet de prendre leur "shour" avant d'entamer leur jeûne. Pour ce faire, l'intéressé usait d'un vieux tambour et circulait à travers toutes les impasses, ruelles et rues de la ville, succédé par un utilisateur de fanfare (trompette classique et traditionnelle " naffar") qui s'occupait également de la même mission. Alors, enfants que nous étions jadis, nous nous partagions en groupes et nous nous dissimulions au fond des impasses obscures aux fins de faire, à tour de rôle, davantage peur à notre Ba Lâamrani que nous nous amusions à voir sursauter d'angoisse, gémir et crier "au secours", interrompre ses visites dans ces impasses et fuir comme poursuivi par des démons, au son interrompu et désordonné de son tambour. 2- A défaut de réfrigérateurs à même de permettre aux consommateurs la conserve pendant très longtemps de la viande du mouton sacrifié en guise d'offrande à l'occasion de aïd al adha, comme c'est le cas de nos jours, les ménages qui ne disposait pas à l'époque de réfrigérateurs (aucun des marocains n'en possédait), étaient acculés à consommer leur mouton pendant trois jours, pas un jour de plus, sous peine de voir leur viande pourrie, selon le programme commun suivant : Le premier du jour du sacrifice : * au petit-déjeuner, des brochettes de foie enveloppé de graisse ("boulfafe" ou "zennana" selon les régions du Maroc), cuit au feu de bois, consommé illico avec du thé. * déjeuner, repas avec comme plat de résistance : les abats ("tkelia" ou "chkenba", selon les régions). * repas du soir, généralement à partir de 18h00, l'épaule de l'agneau garnissant la plat du couscous, avant de remplacer cette recette, pour des raisons de santé, par l'épaule fumée au cascas. Le second jour de l'abattage du mouton : * au petit-déjeuner, la tête et les pattes cuites durant toute la nuit précédente avec des pois chiches au feu de bois. Tout de suite après, la cérémonie liturgique de jeu d'eau potable, appelé autrefois "hlillou" à Azemmour ("zemzem" dans d'autres villes, à l'occasion de l'avènement de la fête annuelle dite "âachoura"). Ce genre de jeu collectif et populaire avait été interrompu dans toutes les villes du Royaume par suite de rixes, litiges et querelles ayant abouti à des actions judiciaires devant les tribunaux ; à l'exception de la belle cité AZAMA qui l'avait toutefois conservé pendant très longtemps, bien des années après cette décision administrative de rupture sur instructions des autorités locales. * au déjeuner, repas avec des brochettes de viande d'agneau, pris avec du thé. * au dîner le soir, un bon plat de côtes et entre-côtes d'agneau cuits avec du safran pur et des gousses d'ail, deux condiments à forte odeur qui assuraient un goût formidable à cette recette que rares étaient les femmes qui la réussissaient à merveille. Le troisième et dernier jour de la fête : * au petit-déjeuner, des brochettes de viande et du thé. Juste après, c'était le temps de passer à l'opération de conservation de la viande par voie de séchage au soleil dans les terrasses, appelée communément la conserve des "guéddides", des "courdasses", de la "dyala" (queue du mouton) pour le plat de couscous à la dyala lors de la fête prochaine de "âachoura". Autrefois, la vie était si simple et si heureuse des ménages qui savaient parfaitement faire face aux imprévus et contrecarrer les incidences avec peu de moyens de bord dont ils pouvaient disposer. Et tout était biologique. Encore une fois, et pourquoi pas pour de bon, ah, le bon vieux temps au sein de notre idole AZAMA la glorieuse. J'espère de tout coeur, ne pas avoir été lent et lourd au regard des chers visiteurs de ce fabuleux site de notre aimable animateur si Jamal. Le but de ce commentaire étant de mettre la jeunesse azemmourienne actuelle au fait des us et coutumes de leurs glorieux ancêtres. A bientôt et à la prochaine
Azemmourien de 1949 Samedi 28 Juin 2014 14:55
Mon attention a été attirée subitement par une idée figurant dans le commentaire du cher visiteur "ZORADIM..." ci-dessus qui a évoqué la place de jammaâ el fna de Marrakech. Il a signifié, à ce propos, que la place du souk (ex-14 juillet) d'Azemmour, que l'on voit sur la photographie, a été délaissée exprès pour laisser la réputation à jamaâ lafna (sic). Estimant que je connais pratiquement une large partie, sinon la quasi-totalité du Royaume, je voudrais répliquer tout bonnement et respectueusement à cette réflexion par ce qui suit. 1- la place de jamaâ el fna qui existe depuis l'époque de la dynastie des almoravides (al mourabitine) puis celle des almohades (al mouahhidine), disposait déjà d'une renommée mondiale indéniable et à dimensions grandioses à l'échelle internationale, d'où sa proclamation officielle comme patrimoine international de l'humanité (torath 3alami lil inssaniya). Elle constituait -déjà depuis 1602- un carrefour important et incontournable de négoces pour les tribus arabes et haratines du sud jusqu'à tombouctou au Mali. 2- Cette place, largement célèbre à travers l'histoire, n'a pas besoin de décideurs pour intercéder en sa faveur, encore moins ceux d'Azemmour (fa9ido achchay2 la you3tih). 3- Toute nouveauté ou développement de la place jamaâ el fna que les marrakchis dénomment avec fierté "sahet ar-rbe7" (place du gain), intervient périodiquement et à la suite de pourparlers fructueux avec des connaisseurs dans le domaine (élus de niveau dépassant de loin leurs homologues d'Azemmour, chercheurs marocains et étrangers, archéologues, grands experts de l'UNESCO, artistes nationaux et étrangers, etc). Tout le monde y met positivement sa main, comme on dit et ce, contrairement aux nôtres qui trouvent malheureusement un grand plaisir à prendre unilatéralement des décisions toutes maladroites et toutes insignifiantes et parfois nocives, au mépris de l'ambition de la population azemmourienne . Alors, cessons de croire aveuglément à des chimères et à des bobards sans résultats. A bientôt et à la prochaine.
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