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[3] Commentaires des visiteurs du site
Azemmourien de 1949 Mardi 17 Septembre 2013 17:48
Chaque fois, lors de mes brefs séjours à ma ville natale (que j'aime éperdument), que je désirais emprunter ce sentier menant de bab el fougani à bab jiyaf, en souvenir surtout de mon adolescence, le dépotoir comportant toutes les saletés et les odeurs nauséabondes, qui s'y trouve, m'en empêchait. Combien de fois, j'ai eu la sensation de vouloir revivre cette belle époque de mon existence et chanter à nouveau, cette fois-ci à voix plus haute, les anciennes chansons d'amour de célèbres chanteurs marocains que mes anciens amis et moi-même chantions soit individuellement soit en groupe, telles que les kassidats de "moukabara" (tourani ohibbouki : je voudrais tant t'aimer) de feu Mâati Ben Kassem et "9ol li man sadda ou khana" (dis moi qui a tourné le dos et s'est déclaré infidèle) de feu Ahmed El Bidaoui. Zamane ya zamane, où tout était merveilleux autour de nous à Azemmour. Tout sentait l'amour et inspirait le bonheur, dans une ville très romantique qui nous édictait la joie de vivre et la volonté de vouloir bien aimer. C'était sublime. Vive Azama l'éternelle. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Samedi 19 Octobre 2013 19:59
Cette photographie nous rappelle également la période de scolarité, et plus précisément les années 64 et 65, au terme desquelles nous avions déménagé de notre ancien collège Moulay Bouchaïb (qui allait devenir par la suite école primaire Al Bikri), pour joindre l'ancienne "école musulmane des garçons" (actuelle école primaire Lalla Aïcha Al Bahrya) aux fins de poursuivre, en régime mixte, nos études secondaires du 1er cycle, avant de quitter Azemmour pour les études du second cycle, soit à El Jadida (pour les lettres modernes) soit à Casablanca (pour les sciences expérimentales ou économiques). A propos des lettres modernes, que les élèves d'aujourd'hui sous-estiment beaucoup et optent pour les branches scientifiques même s'ils sont moyens ou carrément faibles en matières scientifiques (d'où le niveau d'instruction actuel très bas), je voudrais à ce sujet bien précis souligner une chose très importante. Autrefois, pour pouvoir aspirer à être orienté vers les lettres modernes au lycée Ibn Khaldoune d'El Jadida qui était de type français, l'élève aspirant devait être indéniablement studieux et fort en toutes les matières sans exception, y compris celles scientifiques dispensées en langue française (mathématiques, physique-chimie, sciences naturelles,...), en sus de l'anglais qui nous était enseigné à partir de la 2° ou la 3° année secondaire du 1° cycle au collège My Bouchaïb. A l'état actuel des choses, ce qui est vraiment désolant, on oriente aux lettres des élèves faibles dans toutes les matières y compris celles littéraires. Par ailleurs, je reviens à l'occasion de ce commentaire. Vous voyez cette bâtisse en blanc, en premier plan, à gauche entre les deux arbres d'eucalyptus, avec un mur de clôture en blanc, des fenêtres en gris et des tuiles tout en haut, c'était une dépendance des locaux des sapeurs pompiers (on les nommait ainsi auparavant, avant que leur administration sécuritaire ne prenne l'appellation officielle de la protection civile). Eh bien, nous rejoignions ces sapeurs pompiers qui disposaient d'une équipe redoutable de volley-ball, à chaque occasion ou moment propice, pour disputer avec eux des matchs sur leur propre terrain à la caserne. A l'époque, et comme je l'ai déjà signalé dans un commentaire quelque part dans ce site, les jeunes azemmouriens étaient polyvalents en tout, notamment en sports collectifs. Je me souviens de sapeurs pompiers volleyeurs de classe à Azemmour d'antan, tels que le champion des smash Miloud (un jeune de grande taille et assez costaud qui nous créait énormément de difficultés avec ses frappes fortes sur le ballon rond), le deuxième Miloud "le marrakchi" (un joueur d'une sagesse exemplaire et habituellement porté vers l'humour, surtout lorsqu'il marquait des points à notre encontre), Abderrahman qui assurait des services parfois imbattables, le bon réceptionniste de la balle Brahim (qui s'est installé au quartier al amal après s'être adonné au commerce d'anciens meubles à proximité de la pharmacie Moulay Bouchaïb à l'issue de sa retraite de ses fonctions et enfin le bel homme Hassan (toujours souriant, il jouait au volley-ball avec une certaine habilité remarquable, avant d'être muté à Settat pour y finir sa carrière professionnelle). Ces anciens pompiers étaient très gentils, respectueux, courtois et bien éduqués (tout d'ailleurs comme nous, sinon ils n'auraient jamais accepté de nous recevoir régulièrement dans leur administration). Nos relations amicales étaient caractérisées par un respect mutuel, alors que nous étions encore élèves au collège. Nous avions gardé contact avec eux pendant très longtemps, même en dehors de notre ville. Je voudrais signaler, dans ce contexte, que chaque coin, chaque rue, chaque allée et chaque quartier à Azemmour constituaient pour nous, anciens jeunes d'AZAMA, un lieu de nostalgie émouvante et de grands souvenirs inoubliables. Autrement dit, nous avions un véritable passé à garder en mémoire, état de fait qui consolide à ce jour l'amour fou que nous portons dans nos coeurs pour notre idole AZEMMOUR la glorieuse, AZAMA notre grande raison d'être. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Dimanche 20 Octobre 2013 19:51
Je voudrais saisir cette même occasion, pour faire sommairement part aux chers visiteurs de ce site, de l'ancien système éducatif dans les établissements publics (ceux du secteur privé n'existaient pas encore), particulièrement ceux natifs au-delà des années 60. Tout d'abord, les études commençaient d'une manière effective et assidue le 1er octobre, pour prendre fin dans l'après-midi du 30 juin de l'année, avec trois vacances (15 jours d'hiver), (15 j de printemps) et (3 mois fermes d'été), durant toute l'année scolaire; respectivement à partir du 15 décembre, du 15 mars et enfin du 1er juillet au 30 septembre et ce, tant au niveau du primaire que du secondaire. Nous passions cinq années d'études au primaire, avec le français à partir du cours préparatoire (dès la 1ère année de scolarité), à l'issue desquelles nous étions assujettis à deux sortes d'examens, en l'occurrence ceux de passage du primaire au secondaire (avec trois compositions générales dispatchées sur les trois trimestres) et ceux pour l'obtention du certificat d'études primaires (CEP) à passer au collège Mohamed Er-rafîi d'El jadida (2 jours et demi d'écrit et 1 journée et demie d'oral sur toutes les matières, en français comme en arabe). Et si jamais il vous arrivait d'échouer à l'écrit de ces derniers examens et que vous aviez obtenu une moyenne honorable aux examens d'entrée en 6ème, vous pouviez joindre le collège, sous réserve toutefois de ne pouvoir accéder à la 2° année secondaire que lorsque vous auriez repassé avec succès l'oral du CEP en fin d'année, sinon vous doubliez votre 1ère année même avec des résultats très satisfaisants. Au collège, notre emploi du temps était plein à craquer, du lundi (de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00) au samedi (à 18h00), avec deux après-midi consacrés aux sports (Associations Sportives Scolaires) le mercredi et le vendredi. Il n'y avait pratiquement pas de système canadien. Nous devions passer trois années d'études au collège (la classe d'observation n'existait pas encore à notre époque), à l'issue desquelles nous étions soumis, après notre orientation à l'une des deux branches (lettres modernes à El Jadida et sciences expérimentales ou économiques à Casablanca) à des examens pour l'obtention du certificat d'études secondaires "CES" (l'écrit pendant 3 jours et l'oral 2 jours et demi) à passer au collège Abou Chouâïb Doukkali d'El Jadida. Nous subissions des épreuves séparément en histoire et en géographie en deux langues distinctes (arabe et française), les mathématiques (algèbre, géométrie et système métrique), les sciences naturelles, la physique et la chimie en langue française et enfin l'anglais (écrit et oral). Même l'arabe constituait pour nous des épreuves très rudes à passer, tant en écrit qu'en oral (avec l'éducation islamique, le Coran et le fiqh, l'éducation civique, la grammaire et dérivées, la rédaction,...). C'était à l'époque pour nous, nos parents, nos proches et même nos voisins du quartier, à la fois une fierté et un honneur de passer tous ces examens avec succès. Ah, le bon vieux temps! Ah, la belle cité AZAMA qui donnait naissance à des enfants très studieux, bien éduqués, cultivés et bien instruits. Louange à Dieu Le Clément et Le Miséricordieux! A bientôt et à la prochaine in chae Allah!.
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