La Tour....Azemmour
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  Bab Fougani
Rempart  
[3] Commentaires des visiteurs du site
farjaoui abdelkader Vendredi 26 Mars 2010 17:27
Le temps semble plus oublié encor dans le reste de la ville .Il ya dans l'air une étrange vibration dont l'origine est dificile à détecter ou à determiner .Peut etre s'agit- il simplement d'un sentiment que azemmour vit le jour le jour ,jour apres jour,depuis toujours .Peut-etre n'est -ce rien d'autre que la vibration d'une mémoire qui refuse de n'etre que passé ,qu'Histoire (.....)
Azemmourien de 1949 Lundi 01 Juillet 2013 18:30
Cette photographie nous rappelle, nous les anciens écoliers des années 50, les beaux jardins d'autrefois qui longeaient ces remparts jusqu'à derb el makhzen et au-delà, jusqu'à la pharmacie du couple français M. et Mme Julien, le café-maure plein de jolies plantes et de belles cages d'oiseaux de Moulay Saïd Lachhab et le club de la pétanque, avec un joli court de tennis, tout orné de roses et de fleurs, que fréquentaient les résidents européens notamment de nationalité française. Rien qu'à voir ce sentier avec ce rempart, j'ai eu tout de suite en mémoire un jardinier de derb dikri dont je ne me souviens plus du nom, toujours habillé en blouson bleu très propre, tout comme son collègue de travail père Zouzou de derb skouila. Le premier jardinier qui était sensiblement jaloux de ses plantes et fleurs, nous escortait régulièrement et sans relâche à notre sortie de l'école (comme nous avions l'habitude de marcher en groupe) jusqu'à nos domiciles respectifs et de-là jusqu'à notre rentrée à l'école. Gare à celui qui osait penser toucher de la main une seule plante ou rose de "ses"" jardins, et dire qu'en route il y avait plusieurs tas de plantes, arbres et fleurs, bien façonnés à merveille par ce jardinier qui en était follement jaloux, à telle enseigne qu'il aurait pu tolérer qu'on lui fasse mal à lui mais jamais, au grand JAMAIS, à ses fleurs. N'était-ce pas le bon vieux temps ?! Existe-t-il réellement un jardinier ou autre de la sorte de nos jours, que ce soit en secteur public, semi-public ou même privé ?. Hélas, non et non. Puisse Dieu te bénir ma belle cité AZAMA et te prémunir de tout méfait. A bientôt et à la prochaine.
Azemmourien de 1949 Mercredi 03 Juillet 2013 21:18
Excusez-moi de revenir sur cette même photographie, car d'autres bons souvenirs me reviennent à l'esprit. En quittant la porte de bab lfougani pour vous dirigiez vers derb al makhzen, juste en dépassant l'entrée de bab al makhzen, il y avait le club de la pétanque avec un joli court de tennis bien fleuri, jouxtant la pharmacie du couple français des Julien (à propos des courts de tennis, il y en avait deux à Azama, celui-là et un autre à sidi ali ben hamdouche, à côté du logement de fonction du pacha de la ville et chef de cercle et celui du médecin français de la ville docteur Ezin), la grande épicerie de madame Kamel (une juive de nationalité française) où elle vendait toutes sortes de boissons alcoolisées, le bureau de la CTM. Ces deux derniers édifices, démolis tout comme le reste des bâtisses longeant les remparts jusqu'à derb sidi lmakhfi (accès simultané à la kasbah, au mellah et à la médina), se situaient en début du triangle ayant abrité plus tard pour un certain temps le café de haj Abdelouahed (avant d'être démoli à son tour un peu plus tard) et avaient une vue panoramique sur la route nationale 1 en provenance de Casablanca par le pont (début du boulevard Mohamed V, la seule artère principale qui existait auparavant). Notre fameux ancien conseil municipal n'avait pas trouvé mieux que de démolir, sans aucune raison valable ni même envisageable, cette grande place publique ayant englobé tous genres de commerce, de services, d'artisanat, parfaitement conçue par d'anciens artistes décideurs colonialistes (pauvre sort de notre belle cité avec ses conseils communaux successifs, apparemment tous des ignares et des tire-au flan, notamment dans les domaines d'archéologie, d'environnement, de paysages fantastiques et pittoresques et encore plus en matière de patrimoine historique). Il y avait des boutiques de vente et de réparation de montres, horloges et pendules (les deux frères feus M3aïzi et feu m3allem chaoui), des marchands en valeureux articles de bonneterie tels que feu haj Ben3ammar, El haggouchi, Mahmoud, des marchands de babouches (feus haj Ouchchem, El Kabriti et bien d'autres), des droguistes (Chounya, feu Ould El Abdi,...), des boutiques de fruits secs (feus hj Driss Boukhlifi, larbi Chiki,...), grand magasin de vente de boissons alcoolisées de Mayer (marocain de confession juive), grand magasin de friperie ayant appartenu à feu Lahrache, la kissariat d'étoffes qui existait de par et d'autre à l'accès de bab sid lmakhfi et où feus haj Mohamed Doukkali et hj Ahmed M'rabet brandissaient en seigneurs devant leurs boutiques respectives pour exposer notamment des articles de soie comme il n'y en avait pas deux à l'époque, le grand dépôt de la société Pepsi-Cola que détenait feu hj Mustapha Bendahhou alias "la3jaj". A cette occasion, le nom patronymique de Bendahhou m'a rappelé une chose presque spécifique à l'époque à Azemmour : le joli prénom de Abdelbaki. il y en avait plein à Azama. J'en cite, non pas à titre limitatif, les nommés feu Abdelbaki Bendahhou, feu Abdelbaki ben cherki, feu Abdelbaki Ghzali, Abdelbaki El Kouchi, Abdelbaki Abou elfalah, Abdelbaki Lahnache, Abdelbaki triki, Abdelbaki Boujadi et la liste était longue. Sachez que tous les gens que j'ai cités dans l'ensemble de ce commentaire depuis le début et il y en a bien d'autres, représentaient des familles honorablement connues dans notre ville de par leurs mode de vie, éducation, culture, bon comportement, etc. A bientôt et à la prochaine, dans d'autres commentaires et souvenirs de la belle cité Azama, que Dieu la protège et lui assure réhabilité escomptée.
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